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Tous les points et cordons qui n’ont pu être finalisés par le dessus sont repris au Mig. Des renforts complètent les ancrages de fixation et des tôles d’étanchéité ajoutées en avant des longerons de bas de caisse.
Jean Daninos est entré chez Citroën comme spécialiste de l'emboutissage. Bien que réalisée chez Figoni, spécialiste des charpentes bois, la reconstitution de cette caisse est entièrement réalisée en acier. Elle est bâtie autour de deux longerons en tôle pliée de 2,5 mm sur lesquels sont soudés la partie avant, l'auvent, et arrière, le tonneau. Tout son assemblage fut réalisé autour du châssis de la Rosalie 15 et soudé par sa face supérieure. Pour assurer la présence de tous les points et cordons de soudure de la face inférieure, il faut déposer la caisse.
L'outil spécial de retournement
L’outil réalisé est ancré sur les centrages de montants de parebrise et les œillets de fixation des arceaux de capote. Il est composé d’un cadre renforcé par des diagonales, posé sur quatre pieds à roulette qui permettra son déplacement. Une barre transversale est soudée en diagonale entre les pieds arrière des entrées de portes pour éviter que les flancs de caisse ne se couchent au retournement. Après matérialisation et réalisation des ancrages sur le châssis, le contrôle de la géométrie des entrées de portes, des diagonales entre les pieds, la caisse est désolidarisée, puis levée avec une chèvre.
Le châssis roulant est sorti puis stocké chez un ami. La caisse est retournée sous l’action conjuguée d’un moufle et de la chèvre pour être posées sur les quatre roulettes de l’outil. L'opération soudure, traitement et peinture sous caisse peut commencer.